Follow the sun http://weheartit.com/entry/20054546 Ton poil joue à faire des bagues dans mes draps Mes draps jouent à m'offrir des bagues en disant qu'elles sont de toi |
jeudi 29 décembre 2011
Si tu savais ça tu te couperais les doigts
samedi 24 décembre 2011
souviens-toi
http://weheartit.com/entry/15129866 Quand tu lances une bale de foin dans les airs Elle te retombe dans face. |
Je pleure comme un balcon
vendredi 23 décembre 2011
la possibilité de disparaître
mardi 20 décembre 2011
j'oblique
jusqu'à ce que je me cache
We're all animal: http://weheartit.com/entry/19641348 |
Tu soupires
comme ils appellent
les orignaux.
Tu somnoles
dans ta cache.
Tu rêves
comme ils chassent.
Tu as perdu
ton panache
et tu te tires dessus
jusqu'à ce que je meurs
et tu te tires dessus
jusqu'à ce que je meurs
et tu te tires dessus
http://weheartit.com/entry/19645474 |
jusqu'à ce que je me cache.
lundi 19 décembre 2011
elles chuchotent
lundi 12 décembre 2011
Vous rencontrer en train de ramasser vos crottes de chien
http://weheartit.com/entry/10539017 Cause everything is never as it seems |
http://weheartit.com/entry/19162716 |
http://weheartit.com/entry/5775913 |
Chez toi, il y a un très grand sapin. Vous vous assoyiez souvent pour le regarder sur votre grand divan brun. Tu m’as dis que tu voulais être honnête. Tu m’as dis que ça n’allait pas très bien et que ce n’était pas correct, mais que tu assumais. Tu m’as dis que tu aimais les choses compliquées. Je t’ai dis que moi aussi. Tu m’as dit qu’elle regardait ton téléphone et que je pouvais seulement t’écrire entre 9h et 4h30. Tu m’as dis que tu n’avais pas l’habitude, mais qu’il y avait quelque chose. Que s’il n’y avait pas eu quelque chose, tu n’aurais pas fait ça. Je ne sais pas ce que tout ça veut dire pour toi. Le sapin, il est dans le coin droit de ton salon. Le plafond est haut. La fenêtre est à droite du sapin, elle donne sur la rue. La fenêtre est très grande. Le jour, elle laisse entrer beaucoup de lumière. À gauche du sapin, ta grande télévision tient sur le mur. Je sais que tu l’écoutes souvent parce que tu connais Manon Leblanc et tous les personnages de Ramdam par leurs noms. Vous avez mis un tapis en dessous du sapin pour ne pas grafigner votre nouveau plancher. Tu l’as confectionné le mois passé, avec ton père qui est menuisier. Il est arrivé à 6 heures du matin ce jour là. Tu étais fatigué parce que tu t’étais couché tard. Je n’avais pas voulu te laisser partir. Je t’ai dis « attends un peu » et je t’ai massé le dos en collant mon corps nu contre toi. Je t’ai poussé juste un petit peu et tu as dis « c’est ce qui arrive quand j’attends juste un petit peu ». Tu es retombé couché à côté de moi mais tu es quand même parti une minute après. Mon lit sentait toi. Des fois tu t’assis seul sur ton divan. Tu regardes le reflet de ton sapin dans la rue. Je ne sais pas à quoi tu penses. Quand je t’ai demandé comment tu arrivais à gérer tout ça, tu m’as dit que c’était parce que tu ne pensais jamais. Quand je t’ai dis que je ne te croyais pas, tu as dis que ce n’était pas vrai. Tu as dis que tu pensais tout le temps. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire pour toi. Je t’ai dis que tu devais avoir envie de te reposer. Je ne sais pas trop ce que ça voulait dire pour moi. Il m’arrive de passer dans ta rue. Toutes les fenêtres sont pareilles. Dans la plupart, il y a de beaux sapins. Les fenêtres sont toutes de la même grandeur. Je ne vois pas les plafonds d’où je suis, mais si je me fie aux portes ils semblent tous très haut. Tu regardes le sapin qui se reflète dans la rue. Dans la rue, il n’y a pas de sapin. Il y a moi des fois, qui tente de trouver la bonne fenêtre. Et des gens qui ramassent les crottes de leurs chiens. Je passe souvent dans ta rue pour vous rencontrer en train de ramasser vos crottes de chien. Et parce que j’aimerais te croiser pendant que je cours. Je me trouve belle quand j’ai les joues rouges. Si je te croisais je pense que je t’ignorerais. Je ne sais pas si elle le remarquerait. Je ne sais pas comment tu racontes tes mensonges. Je ne sais pas si elle me ressemble. Je ne sais pas de quoi vous avez l’air ensemble. Je ne sais pas si elle est grande. Je ne sais pas comment sont ses yeux. Quand je ne cours pas, je marche. Je ne monte pas sur des chaises avec des étoiles dans les mains. Jamais. De petites boules de Noël se détachent de mes trompes et se désagrègent régulièrement dans mon ventre vitrail qui gronde et qui clignote. C’est pas mal tout. Quand je ne m’ennuie pas je clignote. Et je marche au travers de la forêt de plantation de condominiums. Et des fois tu me dis que tu as quelques minutes pour moi, parce qu’il y a quelque chose. Et des fois tu dis que je ne t’aide pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire pour toi. Et des fois je te dis que tu m’énerve. Je ne sais pas ce que ça veut dire pour moi. Je pense que c'est parce qu'il y a quelque chose.
mercredi 7 décembre 2011
on s'attache
lundi 5 décembre 2011
mon coeur n'est pas une automobile
http://weheartit.com/entry/2642703 |
les bases de lit sont lousses parce que
les lits ont rien à se mettre
dans l'ventre
mon corps
conserve-à-une-piasse
fait pu trop la job
attention
protège toé
j'ai p't'être le tétanos qui
dort
sur mes remords tranchants
y disent qu'on est jamais assez prudent
avec ces affaires là
les bases de lit lousses me
peignent des fruits sur
les tibias
si elles étaient bonne en peinture
j'te dirais qu'elles me peignent des
prunes
mais elles sont pas bonne en peinture
tout l'monde sait ça
entucas elles ont le dos large
faque j'ai l'droit
avant quand
j'me cognais sur toi
mon lit avait pas de malformation
cadillaque
avant
j'me cognais sur toi
mais mon coeur n'est pas
une automobile
s't'un maudit poteau
électrique
entucas y disent
qu'on est jamais assez prudent
avec ces affaires là
mercredi 30 novembre 2011
Pour toi pis toi aussi
C'était une journée désastreuse. Le genre de journée où tout l'monde a le goût de s'exploser la tête sur la grosse table en bois de la cuisine.
Je leur ai dis là là ça suffit on va bricoler un grand cœur avec des retailles de carton qu’on va laisser sécher sur la grosse table en bois de la cuisine.
Se péter la tête sur un grand cœur plein de paillettes, c’est moins invitant.
Quoi que.
- Mais on va l’mettre où, il est aussi gros qu’une porte.
- Ben t’sais quoi, on va le mettre sur une porte.
Mais avant je vais grimper sur une chaise ben ben haut pour le prendre en photo. C'est important.
Ça enlève le goût de braiser
http://weheartit.com/entry/18527235 |
http://weheartit.com/entry/9484305 |
Je me suis fait réveiller par des mots qui me sacraient des claques dans face. C’est peut-être aussi parce que j’ai quelque chose d’un peu brisé dans le dedans. C’est parce que j’ai un rond d’poêle dans la poitrine et que c’est quelque chose de pas évident. Je fais de la boucane comme le pot de café instant quand je le sors du congélateur. Je suis drette comme un pot de café instant qui boucane sur le comptoir. Des fois, le rond d’poêle se prend pour un vibrateur. Dans ce temps là, c’est quelque chose d'encore moins évident. Ça enlève le goût de braiser. Et ça brûle et ça tord. Je suis brûlée noère.
samedi 26 novembre 2011
s'il faisait aussi froid dehors qu'en dedans les écureuils gèleraient sur place
http://weheartit.com/entry/18358314 |
http://weheartit.com/entry/18335640 |
des monstres
en glaçons
sous mon lit
c'est bon
avec du whiskey
igloo
igloo
igloo
vendredi 25 novembre 2011
aouch
jeudi 24 novembre 2011
avec le mal de main mais toutte par en dedans
mercredi 23 novembre 2011
mardi 22 novembre 2011
un comète
\
lundi 21 novembre 2011
dimanche 20 novembre 2011
Grosse semaine qui fait juste s'en aller tout l'temps
http://weheartit.com/entry/15113337 |
http://weheartit.com/entry/14078011 |
La neige tombait comme des gros marteaux et des grosses haches avec des clous à part de t’ça. Beaucoup de clou pis une hache de temps en temps. Les madames couraient dehors personne s’attendait à ça parce que quand c’est décidé et prévu on court pas sous les marteaux pis les clous pis les haches qui tombent même que des fois c’est nous qui les pitchons dans les airs même que des fois on ferme les yeux fort fort et on s’imagine et on fait exister les marteaux pis les clous pis les haches, tsé comme dans l’histoire de Peter Pan mais en mal utilisé. Dans ce temps là on marche tranquillement. On court pas. On marche tranquillement et on lève juste un peu les épaules pour se protéger le cou parce qu’on veut ben, sauf qu’on sait que ça fait mal pareil.
Y avait une fille à la fenêtre à coté de moi elle a vu un enfant dehors elle a dit : Oh regarde, pauvre pauvre enfant.
Mais ça commence tôt des fois ces affaires là. Mais je lui ai pas dit. Je sais pas trop pourquoi.
Alors y avait la neige qui tombait comme ça et qui s’est mise à tomber en peaux de lièvre à la place tout à coup pendant qu’on mangeait. Des fois ça change d’idée ça pense t’écraser le corps et ça décide d’être doux pendant que tu manges ou que tu fais autre chose même sans fermer les yeux fort fort des fois ça décide tout seul que t’es trop dur avec toi et ça te fais une petite douceur gratuite comme ça faut dire que ça arrive pas souvent et que ça annonce souvent rien de bon pour après.
Mais les madames couraient pareil même si ça avait changé d’idée même si maintenant c’était des douces peaux de lièvre parce qu’elles ont peur de ce qu’il y a en dessous de leurs yeux qui des fois se ferment fort fort. Elles ont peur tout l’temps. Elles ont toutes peur c’est la seule affaire qui est vrai dans c’que j’dis dans toutes les conneries que j’raconte qui tiennent pas debout alors écoute ben.
Donc j’étais en train de manger quand la neige a changé d’idée pis j’ai vu la semaine se r’virer d’bord presque en même temps dans ses jeans trop serrées. Elle, je sais qu’elle court pas elle a rien dans tête elle fait juste tout l’temps s’en aller. J’me sens rejetée j’me sens grignotée par elle a peut ben être serrée dans ses jeans a m’donne envie d’être méchante pis de dire qu’elle est grosse dans ses jeans de fille qui me bouffe trop même quand elle a pas faim surtout le soir. Je pense que ces temps-ci j’ai quelque chose contre elle j’veux juste qu’elle m’attende un peu pis ça marche pas même si j’essaye avec toutte mes yeux fort fort. J’veux juste la serrer dans mes bras même si j’sais qu’au fond d’elle c’est une méchante plusse que moi et qu’elle garde toujours une grosse hache sur elle dans sa grosse sacoche et que même si je réussissais, même si je la tenais contre mon corps pour une seconde, je sais qu’elle me couperait m’arracherait me décapiterait la tête pour se libérer de moi pour continuer à s’en aller aussi vite qu’elle voudrait sans me r’garder.
Alors voilà y a eu la première neige et ça me dit que les semaines sont des sales tueuses qui s’enfuient à la place d’affronter.
Et ça m’dit que c’qui tombe du ciel détruit.
C’est juste que même si ça tient pas debout c'que j'dis c'est juste que quand il neige le temps fait encore plusse mal et c’est con.
lundi 14 novembre 2011
comme des petites citrouilles en gomme avec des sourires noirs dessus
http://weheartit.com/entry/17727453 |
http://weheartit.com/entry/7257644 |
On s’occupe de nos corps comme des restants de la veille. On se réchauffe et on se mange avec nos doigts-en-couteaux-froids. On se pianote le dos je te mange tes taches de soleil de peau comme des petites citrouilles en gomme (avec des sourires noirs dessus) on s’essuie nos bouches-en-trois-petits-points avec nos avant-bras. Des fois on se regarde dans nos yeux en souriant mais juste des fois et après il faut les moudre, au cas.
Et boire nos yeux sans lait ni crème ni sucre dedans et ne pas laisser de traces au cas. Qu’est-ce que tu lis dans le fond de ma tasse d’yeux noirs vide hein hein dis?
Et je pars tôt le matin. Je pars avant que tes fesses changent la chambre bleue-mauve de la nuit en champ de soleil avant que ton corps écarte les rideaux et que l’air se remplisse de petites citrouilles en gomme (avec des sourires noirs dedans qui flottent dans l’air tout l’temps).
Je veux bien qu’on se mange des fois qu’on se croque des fois que tu me tires les cheveux par en arrière des fois mais essaye-toi pas avec ton beau lit blanc de fausse solitude eau d’javelée.
T’es le genre de gars qui trempe ses serpents dans le colorant le genre de gars qui enrobe ses serpents de sucre le genre de gars qui passe son cœur à l’eau d’javel comme ses draps une fois par mois et ça te fait mal même si tu le montres pas et tu manges des ongles de fille peints en somnifères gris pâle comme moi et tu bois des yeux moulus dissous dans l’eau bouillante pas d’sucre ni d’lait ni d’crème dedans et tu fais hum en soufflant avec ton nez comme si tu t’en foutais.
Je veux bien qu’on s’occupe de nos corps comme des restants de la veille mais c’est tout.
On a trop de sourires noirs dans nos bouches-de-lendemain-de y a trop de sourires noirs partout qui nous traquent même jusque derrière les minutes fluorescentes de ton cadran alors il faut partir tôt et se répéter qu’il faut surtout surtout surtout pas que.
http://weheartit.com/entry/2053343 |
Surtout pas tomber.
lundi 7 novembre 2011
dans mes doigts-fuck-you
jeudi 3 novembre 2011
carambole
http://cargocollective.com/hilaryfaye Illustration: Hilary Faye |
La nuit sort par les fenêtres de mon appartement et mange les gens qui passent.
Je parle en caramboles.
La nuit sort par les fenêtres de mon appartement et arrache la tête des gens qui passent.
Et les lance dans ma gorge.
Il fait noir.
C’est une nuit sans caramboles.
mardi 1 novembre 2011
Mais je suis pas Kate Winslet
lundi 31 octobre 2011
pare-brise
http://weheartit.com/entry/16790932 On va étendre nos chicanes sur les pare-brise des autos. Elles vont prendre en feu. Tu vas disparaître en bas de la côte qui les avale toutes. Je vais m’assoir sur une petite chaise blanche en plein milieu du boulevard. Je vais me reposer. |
vendredi 28 octobre 2011
Passion flakie
Je dévore un passion flakie.
Avec du gros sel dessus.
La bouche pleine.
J’ai mal au cœur.
Je dévore un passion flakie.
Avec du gros sel dessus.
La bouche pleine.
J’ai mal au cœur.
C'est surement ça.
La passion qui perd ses feuilles.
(Et tu me diras que je mords dans ta vie avec trop de dents)
mercredi 26 octobre 2011
même si je lui spraynet la tête au plancher
http://data.whicdn.com/images/16646322/tumblr_ltmozlKLbf1qk205co1_500_large.jpg http://data.whicdn.com/images/9256253/167869_190451787645447_176949708995655_594837_3741170_n_large.jpg |
Tu me regardes derrière tes mains fermées. Tu te perds dans leurs chemins. Tu passes des heures à te retrouver. Tout ce que je te donne me mord. Tout ce que je te donne me mange. Tout ce que je te donne rampe sur le plancher de bois. Et colle. Et sèche.
Et j’ai plus rien à donner de brillant. Même si je vide une bouteille de paillettes dedans. Même si je vide une bouteille de champagne dedans. Même si je lui spraynet la tête au plancher. Même si je lui fais une belle coupe de cheveux. Même si j’y fais des trous pour mettre des bijoux dedans. Même si je lui achète de beaux vêtements.
Même si j’y mets le feu.
Ça sent comme la bougie de fête soufflée. Le vent me tire les cheveux. Je ne veux plus entendre crier je ne veux plus entendre crier je ne veux plus entendre crier je ne veux plus entendre crier je ne veux plus entendre crier je ne veux plus entendre crier.
Tu me regardes derrière tes mains fermées. Tu te perds à me retrouver. Tout ce que je te donne crie.
Tout ce que j’ai à donner hurle sur le plancher de bois sec.
Même si je lui mets de la crème.
Même si j’y mets le feu.
Je ne veux plus entendre crier jeneveuxplusentendrecrierjeneveuxplusentendrecrier.
Je ne veux plus avoir rien à donner.
http://weheartit.com/entry/14099411 http://weheartit.com/entry/16264441 |
http://weheartit.com/entry/16625248 http://weheartit.com/entry/16641063 |
dimanche 16 octobre 2011
Goodnight
jeudi 13 octobre 2011
cratère
lundi 10 octobre 2011
http://weheartit.com/entry/15893178 |
Les heures
Les minutes
Les secondes
Fluorescentes
Craquent sous mes dents
Le temps me réveille
Me déjeune
Me dîne
Me soupe
Le temps me mange
http://weheartit.com/entry/15830228 |
Les heures
Les minutes
Les secondes
Jacassantes
M’endorment
http://weheartit.com/entry/15876669 |
Les jours
Goûtent le sable
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